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Représentation comptable de l’entreprise et développement durable

Bernard Colasse et Frédérique Déjean reviennent sur l'enjeu de la transformation comptable dans le cadre du développement durable et de l'évolution de la normalisation comptable extra-financière.


Selon Werner Sombart (1928), l’historien-économiste allemand, « l’ordre tout à fait caractéristique des affaires ne peut s’instaurer et favoriser l’épanouissement du capitalisme que grâce à la comptabilité systématisée. Le capitalisme et la comptabilité en partie double ne peuvent absolument pas être dissociés ; ils se comportent l’un vis-à-vis de l’autre comme la forme et contenu. » Certes, la thèse est abrupte et a fait l’objet de nombreux débats mais il n’en reste pas moins vrai que le capitalisme et la comptabilité des entreprises ont connu des évolutions historiques parallèles et troublantes qui laissent penser qu’ils sont sinon comme « la forme et le contenu », du moins très étroitement liés.

Les transformations de la représentation comptable de l’entreprise, ce qu’il est convenu d’appeler « le modèle comptable », apparaissent en phase avec les transformations du capitalisme. Ainsi, le capitalisme de marchés financier et les normes comptables internationales, les International Financial Accounting Standards (IFRS), ne peuvent pas être dissociés, ils interagissent ; les IFRS sont un produit du capitalisme de marchés financiers mais en retour elles le renforcent.

La crise climatique qui se profile à l’horizon du XXIe siècle impose à l’entreprise de nouvelles responsabilités en matière de développement durable. Ce qui relance le débat relatif au modèle comptable sous-jacent des IFRS. L’enjeu est stratégique pour l’Union européenne qui a fait sienne ces normes.


Lire la suite dans le numéro "Transition écologique : comment refaire les comptes" de la revue "L'Economie Politique".



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